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La pêche au grosIci, on vise le sérieux : thon, bonite, pelamide, espadon, requin, congre. C'est de la peche sportive. Le matériel est en conséquence, canne à peche robuste, moulinet, lignes, appats et leurre. Quelques endroits s’y prêtent en priorité, les tombants, fosses, crevasses, roches isolées, bancs, secs, épaves, tout ce qui peut apparaître comme une originalité topographique susceptible d’abriter et de développer la vie marine. Sur le bateau de peche, le sondeur devient impératif. Il faut prendre en compte les courants qui peuvent être importants. Chez nous le courant ligure qui se déplace au large d’est en ouest mais qui peut prendre des directions différentes en fonction, du relief des côtes, des remontées sous-marines ou des vents dominants. Sont donc à prospecter en priorité, le sec de Fréjus, le sec de Mourenègre, la Moutte, la Nioulargue pour la pêche par grand fond. Pour la pêche à la traîne les mêmes endroits mais aussi les alentours du Lion de mer, la pointe des Sardinaux, le long de l’ancienne base aéronavale, l’embouchure de l’Argens jusqu’au port de Saint-Aygulf. Vous pouvez poser aussi une palangre dans la rade d’Agay ou le long des Esclamandes à proximité de l’embouchure de l’Argens. L’hiver est calme, il est possible cependant de pêcher à la traîne du loup au Rappala le matin (nacré 9cm), ou encore du maquereau, du sévereau ou de la bonite. Pour la pêche par grand fond, au treuil, du denti, du cernier au sec de Mourenegre par exemple (ligne en 70/100, bas de ligne en 50/100, hameçons de 4/0). En février, on peut tenter la sèche à la traîne en utilisant une femelle, le mâle viendra se coller… On peut la pêcher aussi à la dandine en déplaçant la calamarette un peu au dessus du fond. Le printemps et l’été sont plus favorables, par grand fond (au treuil jusqu’à 500m), cernier, colin, chapon, congre, denti, espadon sur les secs de Fréjus et de Mourenègre, derrière l’île des Vieilles. La pêche à la palangre devient possible jusqu’à la fin de l’automne. Le meilleur moment reste l’automne, de la fin de l’été jusqu’au début de l’hiver. En pêche profonde sur le sec de Fréjus, à la Moutte ou à la Nioulargue, on peut pêcher de la daurade rose, du congre, du denti, du cernier, du colin ou du sébaste. Près de la surface, du thon, des pélamides, des barracudas, des coryphènes, des cavales, des chinchards, des sérioles. A la traîne, près de la base nature, aux Issambres, on peut faire du loup, du barracuda ou de la liche au Rappala (9cm, articulé, plongeant, bleu) ou au Yozuri bleu. Les moments les plus favorables sont en général l’aube, le crépuscule et les matinées. Les poissons pélagiques vivent au large et se tiennent au fond de jour jusqu’à 500- 800m de profondeur ; ils remontent à la surface la nuit pour chasser et ont tendance à se rapprocher des côtes. En hiver, ils sont peu actifs et il faut attendre le printemps et la relance de la chaîne alimentaire. Le plancton est à la base de nombreux réseaux trophiques. La masse de plancton augmente considérablement du printemps à l’automne avec la modification de la t° de l’eau de mer ; le phytoplancton occupe la couche d’eau superficielle où il peut effectuer la photosynthèse. Le zooplancton dont la répartition verticale varie en fonction des espèces sur plusieures centaines de mètres de profondeur effectue une migration verticale. Le plancton sert de nourriture aux anchois, aux sardines, aux maquereaux… et relance ainsi l’activité alimentaire au plus profond de la mer. Ces espèces vivent en bancs compactes (boule nette au sondeur) et se nourrissent de ce plancton qu’elles suivent. Elles affectionnent les phénomènes hydrologiques particuliers comme les remontées d’eaux profondes (le sec de Fréjus) ou les estuaires. La peche au gros en video, un bateau pour des peches sportives
Les pélagiques voient alors leur activité se développer notamment en vu de la préparation du frai. Ils sont en général à 20 milles des côtes mais s’en rapprochent lors de la reproduction. La grande castagnole, le thon, le sabre, l’espadon, le barracuda, le sévereau, les raies, les pélamides et bonites effectuent cette migration lors du frai en été ou en automne. Ils se pêchent à la palangre toute l’année mais on peut les capturer en surface particulièrement à la fin de l’été ou en automne lors des nuits sans lune parce que ce sont des chasseurs particulièrement actifs à ce moment. Ils se nourrissent de poissons, de crustacés et de poulpes. Les pélamides et bonites aiment le mistral ; elles remontent alors à la surface dans une bande d’eau de 0-20m et se rapprochent des côtes pour chasser en bans. Le barracuda se prend surtout quand il pleut à terre. Après c'est à vous de jouer, toutes les techniques sont possibles. Ici un petit exemple au travers d'une video de peche à la dérive Video de peche au gros à la dérive
Ici une video incontournable de peche industrielle du thon, jumelle de longue portée, radar et sonar. Materiel Simrad.
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