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Le bar ou loup


Nom vernaculaire : bar bar ou loup : schéma
Famille des Moronidés
Dicentrarchus labrax (Linné, 1758)
Habitat : bentho-pélagique
Alimentation : céphalopodes, crustacés, annélides, poissons téléostéens
Maille : 25 cm

Le bar ou loup évolue le long des zones rocheuses ainsi que le long des plages. Il se trouve jusqu'à 60 m de profondeur. C'est un poisson euryhalin, c'est à dire qu'il peut fréquenter les eaux saumâtres. Par contre, il évite les eaux peu oxygénées. Le bar vit en bancs quand il est jeune avant de devenir solitaire. Il chasse en groupe de jour et seul la nuit. Le bar est un poisson grégaire. Cependant, avec l'hiver et l'arrivée du froid, les bars, vivant dans les étangs, les estuaires et les petits fleuves, se regroupent, avec des crises de boulimie, avant de frayer. La période de frai s'étend de janvier à mars en fonction de la température, alors il remonte les rivières pour frayer puis s'éloigne du bord et ne peut plus être pêché car il s'alimente peu.

La période favorable s'étend de septembre à février, en fait jusqu'au frai. De jour, si la mer est calme, il reste au loin ; il se rapproche avec la nuit et il se tient entre deux eaux ou en surface. Cependant, si la mer est agitée, il reste près du bord, au fond le jour et près de la surface la nuit. Il a une bonne vue par eau claire et il est plutôt fainéant. Quand la température diminue, il se fixe sur des postes profonds. Lors des crues, il se trouve en limite des courants, il se déplace alors face au courant pour chasser et stationne aux aguets dans les endroits où le courant est limité mais où il peut chasser ce que le courant déplace.

Vents forts et courants sont les bienvenus. Il apprécie les zones battues par la mer. Lorsque la mer est d'huile, donc peu oxygénée, il se rapproche de la surface où il perd de sa vivacité. Rechercher les courants sortants, les embouchures ou les estuaires. Pêcher en limite des courants sortants. Il apprécie les eaux saumâtres et après les coups de mer, il est particulièrement offensif.

bar ou loup : photo

Il se pêche de préférence en automne (novembre et décembre) en privilégiant l'aube, le crépuscule et les nuits sombres. Si la mer est agitée ou après un coup de mer, il peut être pêché de jour comme de nuit. Les changements de temps sont appréciables, une baisse des températures, avec une mer brassée, quelques jours avant la nouvelle lune par marée montante. Au printemps, privilégier les petits appâts et les gros en été et en automne.

Il se pêche au surf-casting, près des embouchures, sur les plages dans les courants sortants ou sur des nappes de sable entre les rochers. Par mer calme et de jour, vous pêcherez au plomb coulissant ou à la bombette et avec comme appâts des vers (mourrons, vers de sable, de chalut ou bibi avec un nº4). La pêche peut aussi se pratiquer à fond avec une sardine, un crabe, une gambas, une crevette, un bernard-l'hermite ou une petite seiche. Par mer calme de nuit, vous utiliserez de plus petits appâts comme des vers américains sur des hameçons nº6 ou 8 pour toucher aussi du marbré. Par mer agitée, utiliser de gros appâts, grosse seiche, calmar ou poulpe. En automne et en février, vous choisirez de jour, la civelle, la crevette grise vivante (au toc) ou un vif comme le mulet dans les embouchures. La nuit, passer aux vers et aux crabes. Les perles de couleur sur les fonds sableux sont les bienvenues. L'amorçage est souhaitable.

Au leurre : de jour, buldo, bombette et poisson nageur seront maniés à différentes distances et profondeurs. Le loup se tient alors au fond ou entre deux eaux. De nuit, lorsqu'il se rapproche du bord et qu'il remonte vers la surface, pêcher à la tête plombée dans les premiers mètres. Tenter de préférence de petits leurres au printemps et plus gros en automne. Lors du frai, tenter avec de gros poissons nageurs. Essayer différentes tailles de leurres et différents coloris par poste. Par mer calme, explorer la couche superficielle de la mer et par mer agitée, explorer le fond. Le loup est sensible aux coups de froid, il se poste à fond lors d'une baisse des températures. La nuit vous pouvez utiliser des leurres phosphorescents, de jour le blanc est un coloris pesse-partout. En principe, de jour vous ramenez votre leurre plus rapidement pour rendre votre montage plus discret et pour vous rapprocher du déplacement des proies que vous imitez. De nuit, vous avez plus de lattitude.

Copyright © Pierre Le Coq, Bruno Quevillart